Nous ne sommes plus très loin de Tarapoto et y sommes rapidement. La ville par elle offre peu d’intérêt, nous y allons surtout pour trouver un avion qui nous emmènerait à Puccallpa, d’où nous descendrions l’Ucayalli. Après un petit tour, nous allons à l’aéroport et trouvons, ou plutôt un gars, Marco, nous trouve tout de suite pour nous proposer un vol tout à fait dans nos cordes. Nous venons avec nos camions sur le parking de l’aéroport pour y squatter jusqu’à demain en attendant notre avion prévu à 15h. C’est génial, il y a le wifi, et c’est plutôt calme étant donné la petite activité de cet aéroport, deux avions par jour.
28 Novembre: Un type vient nous chercher à nos véhicules à 7h30 du matin pour nous dire qu’il y a un vol à 10h du mat, et qu’il faut qu’on paye le billet à 8h. Au passage il nous demande avec qui nous avions traité hier, nous lui répondons que nous avons fait la connaissance de Marco. Ok nous dit-il. Nous arrivons au comptoir, nous payons nos billets et Marco arrive, très en colère de nous voir à ce comptoir avec ce mec. Nous comprenons qu’il vient de se faire doubler par une autre petite compagnie qui nous a «volé» à Marco, et sa commission avec. Nous lui expliquons que nous pensions que ce gars était venu de sa part. Mais Marco fait la gueule. La dispute ne fini pas en bagarre à notre grand étonnement car un coup pareil en France, le type aurait prit un poing dans la gueule.
Nous speedons donc pour faire les bagages, 10h arrive, pas d’avion, problème technique nous dit on. Il viendra à 11H30. 11H30, point d’avion, on nous dit qu’il part seulement de Pucallpa, il sera donc là à 13H. 13H arrive, pas d’avion, soit disant trop de pluie à Pucallpa, il arrivera à 14H. 14H, il arrive tout de suite!!! finalement 15H arrive, Marco nous passe devant un grand sourire aux lèvres, nous narguant sur l’horaire de l’avion en nous faisant remarquer que lui, il n’avait pas menti. Et oui, on s’est fait roulé sur ce coup, l’avion de 10H n’existait pas, c’était pour nous faire acheter les biftons vite vite avant que Marco n’arrive...