3 Décembre: Nous nous levons à 5H, réveillés en sursaut, un homme de l’équipage tambourine aux murs de cabine de tôle qui résonne, nous ne nous levons pas mais il insiste et tape sur les fenêtres comme un fou. Thille se lève, ouvre la fenêtre et l’homme recule reconnaissant son erreur. Puis l’eau coule sur notre toit, à flots, cela résonne comme s’il pleuvait à verse sur nos têtes. Ils remplissent la cuve des douches. Les grâces matinées s’annoncent tendues sur ce bateau.
Au moins 200 hamacs sont pendus, des enfants hurlent, d’autres jouent à cache-cache entre les hamacs et bousculent ceux qui essayent de dormir, l’odeur de la sueur prend le dessus sur celle de la sauce qui mijote en cuisine.
Le départ de 9H se profile à 10H. Puis rien ne se passe à 10H.