2 Août: Nous quittons San Ignacio sous la pluie, et la piste est défoncée. Ne jamais faire confiance aux Boliviens qui vous disent, oui, elle est bien meilleure que celle de Concepcion à San Ignacio car beaucoup de camions vont et viennent du Brésil. Ce n’est pas vrai, elle est presque entièrement faite de tôle ondulée et de sable, et de trous, et de bosses... sur 310 km!
Je ne vous parle même pas des nombreux contrôles militaires qui nous saoulent un maximum surtout que nous avons affaire à une catégorie d’humains complètement dénués d'intelligence vraiment pas équipés pour le dialogue. A croire que dans l’armée, ils choisissent les plus crétins possibles. Faut même leur dire d’arrêter d’agiter leurs fusils mitrailleurs dans tous les sens sous notre nez parce que à le faire tournicoter le doigt sur la gâchette alors qu’ils essayent de nous soutirer un peu de fric en nous demandant des papiers imaginaires, c’est un petit peu dangereux! Ceci dit, le peu d échange reste quand même courtois et nous finissons toujours par passer tranquillement.