UYUNI

30 Janvier: Nous y voilà enfin, sur la piste (et oui, fini les vacances de l’asphalte!) qui mène à Uyuni. La piste est mouillée et boueuse à souhait, nous traversons quelques rivières en crue et de beau bourbiers qui créent une belle croûte de bouillasse sur le châssis du camion, exactement ce que nous voulions pour le protéger avant d’affronter le sel du salar d’Uyuni.

Uyuni n’est pas une belle ville, mais c’est une atmosphère de bout du monde qui règne ici, les rues sont larges, pas trop de circulation, des habitants vraiment accueillants, de la boue plein les rues défoncées... on se gare devant chez les militaires et allons faire un p’tit tour de repérage.

Notre stationnement est stratégique, on est garé devant les militaires, mais aussi devant la fameuse pizzeria, la soit disant meilleure d’Amérique du Sud, chez Tonito. Alors on va goûter ça. C’est très bon, en effet, jusqu’à présent leurs pizzas gagnent le sommet de notre échelle du goût en matière de pizza, mais seulement sur ce continent!

31 Janvier: Il y a un cimetière des locomotives à vapeur à Uyuni, juste à la lisière de la ville, qui stagnent là depuis un bout de temps. L’endroit est une vraie décharge, il faut traverser avec le camion un dépotoir sur plusieurs kilomètres avant d’arriver aux trains en décomposition. Dommage qu’un lieu de visite soit si négligé. Néanmoins le site est chouette à explorer.

Evidemment, le projet de les transférer dans un musée est certainement tombé à l’eau, on imagine mal comment on pourrait déplacer ces locos coincées dans la terre, ça coûterait bien cher en grue.

Cette visite étant terminée, nous nous dirigeons vers le salar, dont l’entrée la plus intéressante et la plus sûre se fait par Colchani, à 25 km de là, mais le nombre inquiétant de photos qu’on a pu prendre sur le salar me force à ouvrir un nouveau carnet, tant la sélection est difficile, alors rendez-vous carnet 12, et attention les yeux!