Il fait 37°, on en peut plus, mais pas le temps de prendre un bain, le temps passe vite, et malheureusement nous passons plus de temps en voiture qu’à se promener à pied.
Luca ne se sent pas très bien justement à cause de la chaleur, les amoureux rentrent au cargo.
Le chauffeur nous emmène manger dans une Churrasqueria, ici nous pesons notre assiette et le choix est terriblement varié: on craque pour les bananes cuites, les patates douces, les taros, les avocats, les crudités fraîches, et les viandes et saucisses de toutes sortes en train de griller dans une immense rôtissoire, on se lèche les babines. Nous invitons notre chauffeur pour le remercier de sa gentillesse. Au moment de passer à la caisse, nous sommes encore étonnés du petit prix: 5€ par personne, en comptant les boissons, et vous nous connaissez, on ne se laisse pas mourir de soif ni de faim!
Après ça petite séance internet oblige, il ne nous reste plus beaucoup de temps mais il faut s’y mettre, nos familles n’ont plus de nouvelles depuis un moment.
La séance internet est un calvaire, 37° dehors, alors dans une pièce sans clim avec une vingtaine d’ordinateurs qui tournent, sans parler de tous les e-mails préparés à l’avance que je ne peux pas ouvrir sur ces machines...crrrrr, mais nous sommes très contents de recevoir vos messages, merci à tous, et désolée, je n’ai pas eu le temps de répondre à tout le monde.
Pas le temps non plus d’aller au jardin botanique, vraiment dommage. Il est déjà temps de retourner au cargo. Comme pour Salvador, nous espérons revenir car Rio est magnifique.
Nous partons dans la nuit, et naviguons aussi toute la journée pour atteindre Santos. Le quai n’est pas libre, nous devons attendre deux jours au large à l’ancre, ce qui me laisse le temps de structurer le site.
Deux jours de glandouille, c’est étrange, le temps paraît passer plus lentement lorsqu’on est à l’arrêt. Le nombre des cargos autour de nous augmente, il y en a maintenant 25. Pourtant Santos est le plus grand port d’Amérique du Sud, mais pas assez grand encore apparemment!
Nous n’avons qu’une envie...piquer le rafiot de sauvetage pour se rendre à terre, mais bon, ça ne passerait pas inaperçu...
Dimanche soir: tout le monde peut sortir, mais il est 22h30, alors Thille et moi hésitons, nous décidons de descendre quand même du bateau pour rejoindre Simone, Kurt et quelques gars de l’équipage, mais lorsqu’ils nous voient, ils nous disent que là où ils se rendent n’est pas un endroit approprié pour les femmes, c’est un endroit pour marins. C’est bon, on a compris, on rentre au bateau.
SANTOS, Lundi 9 Mars : Luca et Sandra nous quittent aujourd’hui, ils débarquent pour se rendre à Florianopolis, où habite Sandra. Ils vont nous manquer les amoureux. Bonne chance! Nous sortons tôt bien que certains ne soient pas très frais :-), un taxi arrive en 10 mn, on lui demande de nous déposer au jardin botanique. Nous n’avions pas eu le temps à Rio, pas question de manquer celui-ci. C’est un parc représentant un peu la biodiversité du Brésil. Quelques Agoutis, tortues et paons en (semi) liberté, ainsi que des volières emprisonnant de magnifiques spécimens d’Aras et de Toucans. L'intérêt de cette visite ne réside qu ‘en le fait de pouvoir profiter d’un moment de fraîcheur dans un semblant de jungle. Accueil très sympathique.