Après toutes ces nuances de gris partout, ça fait du bien de voir un peu de couleur, non?
Après réflexion, vu le temps qui ne s’arrange pas, nous décidons de ne pas prendre cette piste raccourci. Elle fait 150 km, du ripio, et comme Andrea au village nous a dit que presque personne ne la prend pour aller à Chos Malal, on se dit qu’elle doit être abîmée, et s’il neige fort, aucun chasse neige ne viendra nous faire une piste dégagée, et il faudra attendre la fonte des neiges au printemps prochain pour nous retrouver et faire un remake des survivants dans la Cordillère des Andes: Et qui bouffera l’autre en premier???
Alors nous quittons ce parc Provincial par la même route qu’à l’aller, avec le sentiment d’avoir été là au tout dernier bon moment, avec le sentiment aussi d’avoir comme été témoins du commencement de notre monde, entre arbres millénaires qui poussaient là à la préhistoire et activité volcanique intense. Nous avons adoré visiter ce coin avec cette vision des choses.